Premiers pas pour améliorer son alimentation
- 01/06/2021
Le corps est une suite de tuyaux dans lesquels circulent les aliments. Si nous y insérons une alimentation compacte, on risque de boucher les circuits.
Prenons l’image d’un entonnoir. Si l’on y met des graines ou une poudre en trop grande quantité sans air et sans liquide, l’entonnoir se bouche. Cela se passe ainsi dans notre corps lorsque nous mangeons trop vite et trop compacte, d’où l’importance de bien respirer en mangeant, autant dire de prendre notre temps, de mastiquer longuement et de garder les aliments en bouche le plus longtemps possible pour les imprégner de salive. Celle-ci permet de prédigérer la nourriture. Ainsi prédigérés, elle sera mieux assimilée par l’organisme. Cela limite les stagnations dans les méandres de nos intestins.
Un spasme ou une douleur au ventre indique bien souvent que nous avons des amas de résidus alimentaires dans un recoin intestinal. Ces résidus alimentaires ou déchets sont générés par de la nourriture composée d’éléments que notre corps ne parvient pas à digérer en totalité, une fois les nutriments passés dans le sang. Non seulement ces déchets nous alourdissent, mais en plus ils demandent davantage d’énergie pour être digérés que celle que procure le repas. D’où la faim qui revient très tôt après avoir mangé car le corps réclame de l’énergie supplémentaire pour digérer ce repas à apport énergétique négatif. Alors apprenons à manger à apport énergétique positif et mangeons lentement, en mastiquant pour prédigérer les aliments.
La manière de manger est aussi importante que ce que l’on mange pour que notre corps digère parfaitement ce que nous lui apportons.
En résumé, pour favoriser la fluidité dans les circuits internes :
- manger lentement en gardant les aliments en bouche le temps de bien les imprégner de salive
- privilégier des fruits et des légumes gorgés d’eau (c’est-à-dire crus)
- débuter le repas par des crudités pour lancer la digestion
La digestion a besoin d’un échauffement, comme les muscles lors d’un entraînement sportif. En commençant par les crudités ou par des fruits crus, on active peu de leucocytes, ces globules blancs qui accompagnent notre digestion. Une fois lancés à digérer, on peut leur « envoyer » des aliments plus difficiles à digérer comme des céréales cuites, du fromage ou de la viande, ils y parviennent plus facilement.
Imaginez un cycliste qui démarre en bas d’une côte pentue, sans élan. Il a du mal à se lancer. Pour les leucocytes, c’est pareil. Ils ont besoin d’un terrain plus plat pour atteindre leur vitesse de croisière plus aisément. Les fruits, les légumes, les graines trempées constituent des aliments faciles à digérer. Alors commençons nos repas par eux.
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